Le volet
relatif aux Prêts du cahier des charges « Projets territoriaux intégrés
pour la transition énergétique » a été approuvé par arrêté du 7 mai
2015 (JORF n°0115 du 20 mai 2015 page 8496).
Celui-ci
est prévu par l'action « Projets territoriaux intégrés pour la
transition énergétique » créée par la loi n° 2013-1278de finances pour
2014 du 29 décembre 2013.
La
Convention du 22 décembre 2014 entre l'Etat et la Caisse des dépôts et
consignations relative au programme d'investissements d'avenir (JORF
n°0297 du 24 décembre 2014 page 21805) met en œuvre l'article 8 de la
loi n° 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010,
relatif au programme d'investissements d'avenir, tel que modifié par
l'article 59 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour
2014.
Le
cahier des charges est consultable sur les sites internet de la CDC et
sur le site des investissements d'avenir :
http://www.gouvernement.fr/investissements-d-avenir-cgi
Rappelons
que le « Programme d'investissements d'avenir » (« PIA ») a permis de
promouvoir la transition écologique et énergétique dans les grandes
agglomérations au travers notamment de la démarche EcoCité et du
programme « Ville de demain ». En matière de ville durable, il est
notamment prévu de soutenir l'émergence de démonstrateurs de «
territoires à énergie positive » (TEPOS) dans quelques collectivités
locales de taille moyenne, déjà engagées dans des démarches exemplaires.
Ce
programme s'inscrit dans un dispositif public global en faveur de
l'aménagement durable des territoires, devant s'articuler avec le projet
de loi sur la transition écologique et énergétique (PLTE) et notamment
son article 59 qui dispose que « L'Etat, les régions et les autorités
organisatrices de l'énergie mentionnées à l'article L. 2224-34 du code
général des collectivités territoriales s'associent pour que deux cents
expérimentations de territoires à énergie positive soient engagées en
2017 ».
Un
effet d'entraînement en est attendu sur l'ensemble de la filière du
bâtiment durable, dont l'organisation et la montée en compétences
constituent des clefs pour atteindre les objectifs de construction et de
rénovation que l'Etat s'est fixés.
Plusieurs types d'actions, peuvent être identifiées, par exemple, en matière de :
-
sobriété : politique d'économies des ressources (énergie, eau,
déchets), mutualisation des échanges énergétiques entre différents types
de bâtiments, sensibilisation des citoyens et des usagers, optimisation
des ressources locales (sols, matériaux, etc.) dans une logique
d'économie circulaire, et de participation à la lutte contre le
dérèglement climatique ;
-
efficacité : construction ou rénovation de bâtiments très performants
du point de vue environnemental et des consommations énergétiques (tous
usages), principe de distribution courte de l'énergie pour éviter les
déperditions, réseaux intelligents, domotique à grande échelle ;
-
fourniture d'énergies : conception de systèmes de production d'énergie
renouvelable ou de récupération, solutions de stockage de l'énergie pour
limiter les pointes de consommation, dispositifs dédiés pour
l'autoconsommation ;
-
mobilités : infrastructures pour véhicules électriques, offre de
services de mobilité alternative favorisant les désenclavements, offre
intermodale de qualité, amélioration des services et des informations
aux usagers, distribution optimisée des marchandises ;
-
espace public et environnement : optimisation de l'utilisation des
ressources dans l'espace public avec une attention particulière portée
sur la gestion de l'eau (eau potable, eaux pluviales et usées), le
respect de la biodiversité, la réduction des risques sanitaires (sols
pollués), l'optimisation de l'éclairage public.
Adrien FOURMON
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