Vers l’immobilier à énergie positive : De la RT 2012 à
la RT 2020, les solutions proposées par Effinergie
Après la pleine entrée en vigueur de la réglementation
thermique 2012 (RT 2012) depuis le 1er janvier 2013 pour tous
l’ensemble des bâtiments neufs, et le récent lancement du démarche
« Effinergie+ » pour anticiper les labels réglementaires HPE et THPE,
qui diminuent encore de 10 ou 20 % les seuils de la RT 2012, la démarge du
bâtiment à énergie positive se structure grâce à l’initiative
« BEPOS-Effinergie 2013 ».
C’est à l’occasion du salon « BlueBat » qu’Effinergie,
le collectif associatif français créé en 2006 a présenté son nouveau label
BEPOS Effinergie 2013.
Ce label pilote constitue une initiative privée qui a vocation
à mettre en œuvre la récente directive européenne afin de fixant des objectifs à
l’échelle européenne pour 2020, et donc à anticiper sur la prochaine
réglementation thermique annoncée en France pour 2020 (RT 2020) impliquant qu’à
cette date les bâtiments produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Par ce concept il n’est pas question d’avoir des
« passoires énergétiques », compensées par d’importantes unités de
productions d’énergies renouvelables, mais avant tout de respecter des
exigences de haute performance au plan énergétique, tout en effectuant des
évaluations du potentiel d’éco-mobilité du projet et de la consommation
d’énergie grise.
Pour être
opérationnel rapidement, le label reprend les principes de calcul de la RT 2012
(Th-BCE), et les enrichit de nouveaux outils.
1) Pré-requis :
- pour qu’un projet puisse prétendre au label, il faut d’abord qu’il respecte les exigences du label « Effinergie + » ;
- le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité.
2) Les nouvelles
exigences :
- Un bilan d’énergie primaire non renouvelable doit être calculé et avoir un résultat proche de zéro. L’écart jusqu’à zéro dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.
En effet, ce bilan d’énergie primaire non renouvelable sera
calculé pour s'approcher de zéro, compte tenu d'un écart autorisé, afin que
certains types de bâtiments (immeuble neuf avec étages) et de zones climatiques
ne soient pas pénalisés.
Cette démarche de labellisation doit permettre de faire
émerger de nouveaux équipements et de nouvelles techniques pour les
professionnels souhaitant participer au développement du bâtiment à énergie
positive, afin de répondre aux objectifs fixées.
Adrien FOURMON
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