Delphine Batho a présenté le 25 février 2013 à Cherbourg (Manche), lors d'une
visite consacrée aux énergies marines renouvelables, la feuille
de route du gouvernement pour accélérer le déploiement des énergies
marines. La ministre de l’Ecologie a notamment annoncé le lancement
prochain d’un appel à manifestation d’intérêt.
Pour bâtir une filière tricolore, un « plan stratégique pour les énergies marines » a été commandé au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et au Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET). Ses résultats sont attendus pour le 15 mars. Ce plan sera présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique. "Ce rapport permettra de prendre les décisions rapides attendues par les industriels pour les mécanismes de soutien aux fermes pilotes hydroliennes (appel à manifestation d'intérêt, mise en place d'un tarif de rachat de l'électricité produite par les fermes pilotes", a indiqué le ministère de l'Ecologie.
Pour bâtir une filière tricolore, un « plan stratégique pour les énergies marines » a été commandé au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et au Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET). Ses résultats sont attendus pour le 15 mars. Ce plan sera présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique. "Ce rapport permettra de prendre les décisions rapides attendues par les industriels pour les mécanismes de soutien aux fermes pilotes hydroliennes (appel à manifestation d'intérêt, mise en place d'un tarif de rachat de l'électricité produite par les fermes pilotes", a indiqué le ministère de l'Ecologie.
La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Delphine Batho a en effet affirmé que la France "a le potentiel pour devenir leader mondial" dans ce domaine, déclarant "nous sommes la deuxième puissance maritime mondiale et nous avons le deuxième gisement d'Europe d'énergies marines".
Selon la ministre de l'Ecologie, l'hydrolien en France représente un potentiel de 10.000 emplois.
La France dispose en effet du deuxième gisement européen avec un potentiel exploitable de 2 à 3 GW, principalement concentré dans deux zones au large de la pointe de la Bretagne, entre Ouessant et le continent, et autour du Cotentin, dans le raz Blanchard et le raz Barfleur.
La ministère Delphine Batho pointe le fait que "la France dispose d’un fort potentiel de développement pour les énergies marines renouvelables. Avec les connaissances actuelles, on estime le potentiel de puissance totale installable en France (hors éolien en mer), à moyen terme, entre 3 et 5 gigawatts (GW)". Au sein des énergies marines renouvelables, l'hydrolien (énergie des courants marins) occupe une place de premier plan.
Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur les énergies marines doit être lancé entre fin février et début mars. Cet AMI vise à développer des briques technologiques et des démonstrateurs de recherche, nécessaires pour permettre un déploiement à grande échelle de ces énergies - énergie hydrolienne, houlomotrice (mouvement des vagues), éolienne flottante et thermique des mers (exploitation de la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes des océans) - ainsi que des démonstrateurs de recherche concernant uniquement l'énergie houlomotrice. Ces innovations devraient démarrer à l'horizon 2016.
Les dates de clôture serait fixées à juillet 2013 pour les projets demandant une aide de l’Etat ; et à juillet 2014 pour les projets demandant un investissement en capital. Le gouvernement table notamment sur l’hydrolien, avec un potentiel exploitable estimé entre 2 et 3 GW pour la France.
Pour cette filière, un travail de concertation doit être engagé avec les usagers de la mer par les préfets de Basse-Normandie et de Bretagne, ainsi que les préfets maritimes (Manche, Mer du Nord, Atlantique), pour identifier des zones propices au développement de moyens de production hydroliens pilotes.
Par ailleurs, des études de connaissance physique doivent être lancées, annonce le ministère, « pour lever les risques géophysiques, géotechniques, météorologiques et océanographiques ». Enfin, un groupe de travail sera créé sur le cadre juridique et économique du raccordement au réseau électrique.
Ces zones, d'une superficie de deux à trois kilomètres carrés, seront positionnées au sein des "macro-zones" pré-identifiées comme techniquement et économiquement favorables au développement de l'hydrolien (raz Blanchard, raz Barfleur et passage du Fromveur, au large d'Ouessant), a indiqué le ministère de l'Ecologie.
Adrien FOURMON
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