jeudi 20 octobre 2011

L’intégration des activités aériennes internationales dans le système UE d’échange de quotas d’émission est compatible avec le droit international

Selon les Conclusions de l'avocat général, Mme Juliane Kokott, dans l'affaire C-366/10, l’intégration des activités aériennes internationales dans le système UE d’échange de quotas d’émission est compatible avec le droit international. Les conclusions de l’avocat général ne lient cependant pas la Cour de justice.

En 2008, le législateur de l’Union a cependant décidé d’intégrer les activités aériennes dans le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serreà compter du 1er janvier 2012.

Plusieurs compagnies aériennes et associations de compagnies aériennes ayant leur siège aux États-Unis d’Amérique et au Canada ont introduit devant la High Court of Justice of England and Wales un recours en annulation dirigé contre les mesures qui ont assuré au Royaume-Uni la transposition de la directive intégrant les activités aériennes dans le système UE d’échange de quotas d’émission.

Elles font valoir à cette occasion que l’Union européenne enfreindrait, avec l’intégration des activités aériennes internationales – et en particulier des services aériens transatlantiques –, un certain nombre de principes du droit international coutumier ainsi que diverses conventions internationales. La directive enfreindrait, d’une part, la convention de Chicago, le protocole de Kyoto et ce que l’on appelle l’accord dit de « ciel ouvert ».

Elle violerait, d’autre part, les principes de droit international coutumier de la souveraineté des États sur leur espace aérien, de l’illégitimité des revendications de souveraineté sur la haute mer et de la liberté de survol de la haute mer.

Adrien Fourmon
source: Court of Justice of the European Union PRESS RELEASE No 104/11 Luxembourg, 6 October 2011

mardi 4 octobre 2011

Restauration : les plats frais bientôt signalés par un astérisque ?

Restauration : les plats frais bientôt signalés par un astérisque ?

Un amendement du député UMP Fernand Siré au projet de loi sur les droits des consommateurs visant à mieux informer sur les conditions de préparation des plats dans la restauration en ce sens devait être débattu hier à l'Assemblée nationale.

Les plats faits maison avec des produits essentiellement frais pourraient ainsi bientôt être signalés par un astérisque sur les cartes des restaurants français, à l'instar de ce qui se passe déjà en Italie pour les produits surgelés.

Cet amendement demande la publication d'un arrêté ministériel précisant les modalités d'information des consommateurs à ce sujet.

Adrien FOURMON