"Feu vert" pour Autolib’, service de véhicules électriques en libre-service.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a annoncé courant autonome 2009 que l'appel d'offres d'Autolib', le futur système de location de voitures électriques en libre-service, serait lancé avant fin 2009. C'est chose faite.
Le préfet de Paris avait pris le 9 juillet dernier l’arrêté de création du syndicat mixte Autolib’. Avant cette décision, le Conseil de Paris avait délibéré sur le sujet, ainsi que de nombreuses collectivités franciliennes.
L'appel d'offres pour désigner le futur gestionnaire d'Autolib', vient en effet d’être lancé par la ville de Paris le 10 décembre 2009. Le choix du gestionnaire devrait être finalisé à la fin 2010, suivant une procédure de délégation de service public (DSP).
Les candidatures sont à déposer auprès du syndicat mixte Autolib' (créé le 24 septembre 2009 et regroupant la capitale et 27 communes voisines) jusqu'en février 2010.
Un premier consortium regroupant Avis, RATP, SNCF et Vinci Park se serait déjà manifesté.
Autolib' devrait permettre une mise à disposition des futurs abonnés 3.000 véhicules répartis dans plus de 1.000 stations à Paris et dans sa proche banlieue, touchant par là environ 3,5 millions d'habitants.
Paris a décidé de choisir des véhicules électriques. Les utilisateurs pourront monter à bord dès septembre 2011 après une phase de test de six semaines à quatre mois.
L'abonnement devrait avoisiner environ 15 euros par mois, et l’abonné devra ensuite payer autour de cinq euros la demi-heure d’utilisation, ce qui représente un tarif attractif sachant que « Le coût d'une voiture individuelle revient à environ 450 euros par mois », d'après Annick Lepetit, présidente du syndicat Autolib' et députée de Paris, adjointe au maire en charge des déplacements, des transports et de l'espace public .
Le service fonctionnera 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 700 stations installées à Paris (500 stations de 4 places et 200 stations de 10 places) et 300 stations seront disponibles sur les communes de banlieue. Dans la capitale, 4 000 bornes de recharge seront accessibles.
Ce projet est destiné à réduire la pollution et le trafic aux côtés des transports collectifs, du vélo, de l'autopartage ou du covoiturage.
A Paris, 58% des habitants ne sont pas motorisés, soit 2,5% de plus qu'il y a dix ans. Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), une voiture passe 95% de son temps en stationnement et 16% des Parisiens s'en servent moins d'une fois par mois.
Adrien FOURMON
mardi 29 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
L'île Maurice organisera un "Davos de l'écologie" en 2012
L'île Maurice organisera un « Davos de l'écologie » en 2012
L'Île Maurice organisera une conférence internationale sur l'environnement en 2012, l'objectif étant de faire de cet événement le « Davos de l'écologie » ou un « Grenelle international de l’environnement ».
Selon ce que rapporte AFP, la conférence internationale sera organisée sur le modèle de celles organisées à Davos.
Cette conférence « permettra de montrer au monde que même si l'île Maurice est une petite île dans l'océan Indien, elle peut réussir la gestion de son environnement », a déclaré le premier ministre mauricien Navin Ramgoolam au cours de son intervention devant la conférence sur le climat à Copenhague, diffusée à Maurice.
D'ailleurs, en marge de la conférence de Copenhague, le Premier ministre mauricien s'est entretenu avec Nicolas Hulot. L'aide de la fondation Hulot a été sollicitée en vue de l'organisation de cette conférence internationale. Ainsi, la fondation Hulot pourrait appuyer Maurice dans l'organisation de cet événement.
Il est particulièrement intéressant de souligner que l'objectif du gouvernement mauricien est de produire 60% des besoins du pays en électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2025.
Lors de son discours à Copenhague, Navin Chandra Ramgoolam a rappelé que les petits États en développement n'étaient pas responsables des changements climatiques, mais qu'ils en étaient les premières victimes avec une hausse du niveau de la mer, des inondations, de la sècheresse, des cyclones de plus en plus violents, de la désertification.
Toujours à Copenhague, le premier ministre mauricien a d'ailleurs lancé un appel en faveur de la conclusion d'un accord juste et équitable à Copenhague.
Comment procéder et quels moyens mettre en oeuvre pour assurer le lancement de cet ambitieux projet pour Maurice ? Le débat reste entier.
L'Île Maurice organisera une conférence internationale sur l'environnement en 2012, l'objectif étant de faire de cet événement le « Davos de l'écologie » ou un « Grenelle international de l’environnement ».
Selon ce que rapporte AFP, la conférence internationale sera organisée sur le modèle de celles organisées à Davos.
Cette conférence « permettra de montrer au monde que même si l'île Maurice est une petite île dans l'océan Indien, elle peut réussir la gestion de son environnement », a déclaré le premier ministre mauricien Navin Ramgoolam au cours de son intervention devant la conférence sur le climat à Copenhague, diffusée à Maurice.
D'ailleurs, en marge de la conférence de Copenhague, le Premier ministre mauricien s'est entretenu avec Nicolas Hulot. L'aide de la fondation Hulot a été sollicitée en vue de l'organisation de cette conférence internationale. Ainsi, la fondation Hulot pourrait appuyer Maurice dans l'organisation de cet événement.
Il est particulièrement intéressant de souligner que l'objectif du gouvernement mauricien est de produire 60% des besoins du pays en électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2025.
Lors de son discours à Copenhague, Navin Chandra Ramgoolam a rappelé que les petits États en développement n'étaient pas responsables des changements climatiques, mais qu'ils en étaient les premières victimes avec une hausse du niveau de la mer, des inondations, de la sècheresse, des cyclones de plus en plus violents, de la désertification.
Toujours à Copenhague, le premier ministre mauricien a d'ailleurs lancé un appel en faveur de la conclusion d'un accord juste et équitable à Copenhague.
Comment procéder et quels moyens mettre en oeuvre pour assurer le lancement de cet ambitieux projet pour Maurice ? Le débat reste entier.
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